« World Without Cows » : retour sur une soirée inspirante à l’École d’Ingénieurs de Purpan.
- agricomcamille
- 7 nov.
- 2 min de lecture
Hier soir, j’ai eu le plaisir d’assister à la soirée ciné-débat organisée par PURPAN Alumni et Alltech, autour du documentaire « World Without Cows » — un film qui invite à réfléchir à une question essentielle : que deviendrait notre monde sans vaches ?

Un film percutant, entre science et émotions
Réalisé par Alltech, ce documentaire nous embarque dans un voyage à travers le monde pour mesurer l’impact colossal des bovins sur nos vies.On y découvre que 1,5 milliard de vaches peuplent actuellement la planète. Et derrière ce chiffre, une réalité humaine : près de 800 millions de personnes dépendent directement des bovins pour vivre éleveurs, producteurs laitiers, transformateurs, commerçants… Un monde sans vaches, ce serait donc aussi un monde sans emplois pour une personne sur dix à l’échelle mondiale.
Le film rappelle également que la filière bovine représente un poids économique considérable, estimé à 1 000 milliards de dollars à l’échelle du globe. Au-delà des chiffres, il montre à quel point la vache est au cœur de notre culture, de notre économie et de notre alimentation.
Ce que j’ai particulièrement aimé, c’est la justesse du ton : ni idéalisation, ni culpabilisation. Les chiffres sont là, mais ils servent une réflexion de fond : comment concilier production, environnement et durabilité ?
Un débat riche et passionné

Après la projection, un échange passionnant a réuni enseignants, anciens élèves, experts et professionnels du terrain.Le débat a porté sur la place de l’élevage dans la transition écologique : faut-il réduire, transformer, ou repenser nos systèmes ? Le film cite d’ailleurs les chiffres du GIEC, rappelant que les bovins représentent 5 à 7 % des émissions mondiales de gaz à effet de serre. Une donnée souvent brandie sans nuance, alors qu’ici, elle est replacée dans un contexte global : celui d’une agriculture qui cherche à s’améliorer, à innover, et à trouver des équilibres plutôt qu’à tout supprimer.
Pour ma part, j’ai trouvé cet échange essentiel : il met en lumière la complexité du métier d’éleveur et la nécessité de communiquer autrement sur nos pratiques. C’est tout l’enjeu de mon travail avec Agricom : faire comprendre que derrière chaque production, il y a des humains, des savoir-faire et des équilibres fragiles à préserver.
En conclusion
Je repars de cette soirée avec une conviction renforcée : les vaches ne sont pas le problème, elles font partie de la solution.Elles participent à la biodiversité, au stockage du carbone, à la vie des territoires et à la culture rurale dans ce qu’elle a de plus authentique.
Merci à PURPAN Alumni et Alltech pour cette initiative inspirante, qui contribue à replacer l’élevage au cœur des conversations — non pas comme un sujet de polémique, mais comme une richesse collective à mieux comprendre et à valoriser.





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